En petit effectif, les participants apprendront à se renseigner -via internet -sur les métiers qui les intéressent, à rechercher des informations sur les conditions d'exercice de ces métiers et les qualités requises pour les exercer et enfin à créer leur cv et à le publier sur des job board. Cette action est financée par le Fond Social Européen.
0 Comments
Quelques nouvelles du parcours freelance Malawi.
Les apprenants sont très motivés. Ils surmontent toutes les difficultés pour acquérir de nouvelles compétences numériques et gagner en autonomie financière !
L'objectif défini par JRS (ONG partenaire) et Konexio est que les participants puissent travailler en autonomie d'ici fin janvier 2021 en dégageant des revenus complémentaires qui leur permettent d'améliorer leur quotidien .
Après avoir repris progressivement nos cours depuis le déconfinement, nous pouvons lancer officiellement notre rentrée. La poursuite de nos formations à paris
![]() Jean Guo a fondé Konexio en 2016 pour favoriser une inclusion socio-économique durable des réfugiés et des migrants en France. De son parcours personnel à ses expériences de terrain, elle nous explique ce qui l'a motivé à créer Konexio et où elle compte l'emmener dans les prochaines années à travers de nouveaux publics (jeunes sans emploi, femmes en recherche d'emploi) et de nouveaux territoires (Région Aquitaine, Hauts-de-France, Malawi...). Quel est votre parcours ? J’ai étudié à Stanford University en économie, puis à Harvard en politiques publiques et en business. A la suite de mes études j’ai travaillé aux USA comme consultante dans la Silicon Valley. Ensuite j’ai obtenu la bourse Fulbright grâce à laquelle j’ai pu poursuivre mes études en France à l’Ecole d’économie de Paris. Cette bourse m’a permis de faire de la recherche sur les problématiques économiques et de santé rencontrées par les réfugiés et les migrants en France. Grâce à ce travail de recherche sur le terrain, j’ai constaté qu’on subvenait principalement aux besoins de première nécessité (logement, vêtement, nourriture) mais que peu de moyens étaient donnés pour favoriser une inclusion économique et sociale à long terme tout en favorisant l’autonomie. Konexio souffle sa troisième bougie et achève ainsi une année pavée de succès, de rencontres et de projets ! De nouvelles promotions ont vu le jour, soutenant ainsi le développement de nos programmes de formation en compétences numériques et code, ainsi que la création d'ateliers inédits pour aider nos apprenants à appréhender le monde du travail.
Le lancement du programme de formation au développement web DigiTous, le déploiement de notre offre de formation à l’échelle internationale et notre victoire au Google Impact Challenge sont, sans contexte, des moments forts de notre année. Bien sûr, cet élan de développement de notre association a été permis par nos compagnons de route, toujours plus nombreux et plus impliqués, qu’ils s’agissent d’entreprises, d’associations ou d’institutions. Grâce à cette montée en puissance au sein de notre écosystème, Konexio c’est désormais plus de 70 promotions lancées, plus de 800 apprenants engagés, plus de 60 000 heures de cours données, plus de 10 000 heures de bénévolat données, plus de 24 pays représentés et deux cent partenaires épaulés par une équipe en croissance. Cette année la journée mondiale des réfugiés aura une couleur particulière. A cause de l’épidémie de coronavirus, nous ne pourrons pas nous retrouver tous ensemble comme nous l’aurions souhaité autour d’un moment festif et de mobilisation.
Mais avec le Haut-Commissariat des Nations-Unis aux Réfugiés (HCR), la Délégation interministérielle à l'accueil et à l'intégration des réfugiés (Diair), la mairie de Paris et de nombreuses associations, nous nous sommes mobilisés afin de pouvoir proposer des ateliers, conférences et divertissements à distance.
La crise du Covid dans laquelle le monde est plongé depuis quelques mois a confiné des milliards de personnes et fermé les frontières européennes. Les travailleurs étrangers, les migrants, les réfugiés, pourtant essentiels à notre fonctionnement et notre économie, se retrouvent dans une situation de grande précarité. Même que la crise sanitaire a mis en avant leur rôle de pilier de notre société, ils restent exclus des débats. Alors que nous sommes encore plongés dans l'incertitude par la crise, il est urgent d'inclure les travailleurs étrangers dans les débats pour construire le monde de demain.
Retrouvez notre tribune sur Le Monde. |